Partager :

Tél : 06.67.15.98.92 Mail : fabienjolivel@hotmail.fr

Saison 2024/2025

 

Cours à Maromme :

Le mardi de 18h30 à 19h30

(11/14 ans)

de 19h30 à 21h

(Ados + 15 ans et adultes)

 

Le jeudi de 18h30 à 19h30

Avancés

de 19h30 à 21h

(Ados + 15 ans et adultes)

 

Forum des Associations
Maromme
Complexe Vauquelin
 Samedi 
 07 septembre 2024

 

Roberto Abecia (Balintawak) :

Je m’appelle Roberto Basmayor Abecia. Je suis né le 30 avril 1954 à Catarman, dans la province de Camiguin aux Philippines. Je suis marié et j'ai 3 enfants (2 garçons et 1 fille).

 

J’ai commencé mon apprentissage par le Karaté Sikaran avec Danny Vedua.

 

Au sport Complexe de Cagayan de Oro, j’ai combattu lors d’une compétition de karaté sikaran. J‘étais initialement inscrit dans la catégorie de ceinture marron. Mais sur place il n’y avait qu’une seule catégorie : ceintures noires en open, sans catégorie de poids.

Etant déjà sur place, j’ai donc décidé malgré tout de combattre.

 

En 1979, Danny Vedua m’a convaincu d’apprendre avec lui l’art martial appelé Eskrima. J’allais chez lui  et nous nous entrainions. J’étais gaucher initialement.

 

Nous avons donc rencontré GM Rico Carino, puis GM Nonato "Nene" Gaabucayan.

 

En 1980, c’est avec ce dernier que je me suis perfectionné dans l’art du Balintawak.

 

En 1985 celui-ci m’a promu Instructeur.

 

Lorsque GM Nonato "Nene" Gaabucayan était en voyage en Allemagne, j’étais chargé de diriger les entraînements au sein de notre club.

 

GM Venancio « Anciong » Bacon, venait régulièrement à Cagayan de Oro pour enseigner l’art du Balintawak à qui le souhaitait. Je n’étais malheureusement pas en mesure de m’entrainer avec lui car je n’avais pas les moyens financiers de le faire et ses cours étaient chers à l’époque.

 

Avec Master Roy Ilogon, qui vit actuellement au Canada, nous avons eu beaucoup d’expériences dans la rue…

 

Un jour, Roy Ilogon, Nene Gaabucayan et moi-même avions visité un autre club d’eskrima qui pratiquait un autre style. On échangeait des idées dans la pratique et le professeur du club mettait en avant son élève qui avait été 2 fois champion national en Eskrima. Au fil de la conversation, pour dissiper toutes ambiguïté, j’ai accepté « l’invitation » qui «était en fait un challenge, et nous avons combattu. Il ne s’agissait pas de démo ou d’échange cordial, c’était un combat en plein contact sans protection. Il m’a frappé au niveau du genou mais je l’ai touché au niveau de la tête. Le professeur s’est interposé pour cesser le combat et reprendre son élève blessé…

 

Une autre fois, je visitais le club de GM Rico Carino. Il y avait quelqu’un extérieur au club qui vantait son habilité et qui voulait démontrer sa maîtrise de l’eskrima. Malgré le fait que je n’étais pas un élève direct de GM Rico Carino, j’ai accepté le challenge pour représenter et défendre les couleurs du Balintawak, et nous avons combattu… (Sourire).

 

Dans ma pratique du Balintawak, je n’ai rien changé à la progression initiale. Je continue de former mes élèves avec l’étude des groupes, pousser et tirer, désarmer… j’ai simplement ajouté des enchaînements propres, de nouvelles idées. Je continue d’ailleurs à affiner mes enchaînements et n’hésite pas à les modifier pour les rendre plus simples et qu’ils soient fonctionnels dans un échange appuyé ou un combat réel.

 

URBAN Balintawak signifie « Under Roberto Basmayor Abecia Name’s”, soit ma signature, mon nom.

 

Extrait de l’interview effectué à Cagayan de Oro, par Fabien Jolivel en août 2019.